De nombreuses études scientifiques ont démontré que le changement climatique s’opère inéluctablement et qu’il est vital d’agir pour limiter les émissions de gaz provoquées par l’activité humaine, qui s’est fortement accru au cours du siècle passé, notamment avec la révolution industrielle.
Les effets du changement climatique sur l’environnement sont alarmants : fonte des glaces provoquant la montée du niveau de la mer, désertification des terres, inondations, augmentation des catastrophes naturelles, disparition d’espèces ou encore prolifération de maladies. Le protocole de Kyoto raisonne ainsi comme la première prise de conscience collective de l’urgence d’agir en faveur de l’environnement pour réduire nos émissions, et ainsi lutter efficacement contre le changement climatique déjà amorcé.
Depuis lors, de nombreuses initiatives nationales et internationales ont vu le jour. Marchés carbone, régulation étatique, permis d’émissions, mise en œuvre conjointe, mécanisme de développement propre, taxe carbone… Ce marché déjà complexe est à l’aube d’une vaste évolution grâce au développement de la compensation volontaire, qui, comme son nom l’indique, engage les particuliers comme les entreprises, au-delà des attentes réglementaires.
Tout marché confondu, c’est aujourd’hui :
- 57 programmes d’implémentation (en cours ou à venir à travers le monde)
- 46 réglementations nationales
- 28 réglementations supranationales
- 11 gigas tonnes d’équivalent CO2, soit une couverture de 20% des émissions mondiales
- Sur l’offre existante, une gamme de prix allant de 1 à 127 US$, dont 51% des émissions couvertes sont valorisés <US$10/tCO2e
- 44 milliards de $ de hausse des revenus de tarification du carbone en 2018
Au-delà des sujets liés à la compensation, l’urgence est en parallèle à la transformation globale de nos façons de produire. Ainsi, nous pourrons d’une part, compenser notre impact, et de l’autre, le réduire au maximum pour tendre vers un modèle neutre en carbone. Rappelons que l’objectif est d’atteindre la neutralité mondiale au plus tard en 2050 pour respecter les perspectives du GIEC et ainsi limiter le réchauffement climatique à +2 degrés.
Alors, a quoi faut-il s’attendre pour la suite ? Quelles sont les limites de ce secteur ? Comment le marché va-t-il évoluer, et surtout, la finance sera-t-elle capable de mettre en place les mécanismes nécessaires à la lutte contre le changement climatique ?
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